Regard sur la composition du Comité Exécutif de la CARS

A la différence des bureaux exécutifs antérieurs de la Confédération Africaine de Roller Sport (CARS), toutes les régions de l’Afrique sont représentées.

D’abord sur la structure, on remarque que l’organigramme est fortement de la Fédération Internationale de Roller Sport (FIRS), à savoir :

Un Président et un Vice-Président élus, tous deux par leurs pairs du continent.

Cinq (5) Vice-Présidents, représentants les 5 zones d’Afrique qui sont (l’Afrique du Nord, l’Afrique de l’Ouest, l’Afrique de l’Est, l’Afrique Central et l’Afrique Australe). Ces derniers sont élus par leurs pairs régionaux.

Viennent ensuite, les Commissions techniques représentant les 10 disciplines reconnus par la FIRS. Fonction nominatives, par le pouvoir discrétionnaire du Président de la CARS, celles-ci ont été divisés par 2 par le président qui a confié 2 disciplines à certains acteurs.

Et enfin, la fonction administrative au nombre de trois (3), qui sont le Secrétariat Général, la Trésorerie Général et le protocole. Même si ces fonctions administratives n’ont pas droit de vote au sein de l’exécutif, elles siègent néanmoins, en sont sein.

Bien que l’Afrique de l’Ouest se taille la part du lion avec 7 postes sur 13, cela reste relatif, en comparaison avec le travail abattu par cette région qui est la véritable initiatrice de cette dynamique Africaine. Et en réalité, seul 4 de ces postes ont droit de vote au sein du comité exécutif.

Toutes les autres zones d’Afrique obtiennent 2 postes, en dehors de l’Afrique Australe qui certainement du fait de l’absence de ces représentants, n’obtiendra qu’un seul poste et ce, grâce à la magnanimité du Président qui veut associer toutes l’Afrique à la gestion de cette institution.

On peut déduire de par l’équilibre de cette répartition, à de meilleures chances de la promotion de la discipline, sur tout le continent, pour les 4 prochaines années.

A cela, se joignent les premiers discours du président de la CARS, qui ne cesse d’afficher ces ambitions, tant sur l’attractivité des prochaines compétitions Africaine, toutes disciplines confondus, qu’à la participation du continent aux différentes rencontres mondial et ceux, non pas pour faire de la figuration mais, bien pour afficher ces ambitions internationale.

L’Artiste