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Les statistiques d'accidents en roller

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Peu d'études épidémiologiques sur le roller

Avec l'augmentation du nombre de pratiquants de roller à la fin des années 90 et au début des années 2000, le nombre d'accident a considérablement augmenté en volume. Non pas que les patineurs prennent plus de risques qu'avant, la population des patineurs a simplement crû de façon considérable.
On estime le nombre de patineurs dans le monde à plus de 100 millions, pour environ de 2 millions en France. Plusieurs dizaines de milliers ont donc recours aux urgences hospitalières chaque année.

Du coup, le phénomène a attiré l'oeil du Ministère et de l'institut de Veille Sanitaire Français qui a fait paraître une enquête Ehlass sur la pratique du roller et le port du casque le 27 mars 2001 dans le BEH (Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire). Ces statistiques concernent la période 1997 - 1999 mais ont probablement peu évolué depuis lors. 

La pratique en fonction du sexe : les femmes majoritaires !

Les femmes semblent pratiquer un peu plus le roller que les hommes (55,1% contre 44,9%) mais des différences existent suivant l'âge. Entre 20 et 29 ans ou entre 45 et 49 ans, ces messieurs sont majoritaires. On constate que l'essentiel des pratiquants a entre 12 et 19 ans, la population des adolescents en somme.

Près d'un jeune scolarisé sur quatre a fait du roller au cours des 12 mois précédant l'enquête.

Les jours et heures des bobos

L'essentiel des accidents se produisent le dimanche. On peut probablement expliquer cela par le simple fait que c'est une journée propice aux loisirs et à la détente, en particulier pour les enfants. On constate aussi un pic d'accidents le mercredi probablement lié aux mêmes causes. C'est entre 14 heures et 19 heures que les accidents sont les plus nombreux.

La cause des accidents : la chute !

Près de 91% des accidents sont liés à une chute, surtout chez les plus jeunes et quel que soit le sexe. Les collisions ne représentent que 4,1% des accidents. Ils arrivent sur la voie publique ou dans les lieux de transports les deux-tiers du temps.

Les lieux de pratique et l'expertise des pratiquants

Les accidents près du domicile ne représentent que 13,4% des cas, les lieux de sport 5,5% et les zones scolaires ou de loisir 4,5%.

Les deux tiers du temps, une pratique loisir est mentionnée contre seulement 5,1% dans une pratique sportive. On peut donc dire que la maîtrise du roller est un facteur limitant des accidents.

Répartition des accidents de roller par sexe et par âge

 D'une manière générale, les femmes sont moins touchées que les hommes, excepté avant l'âge de 10 ans et après l'âge de 20 ans.

Que l'on soit un garçon ou une fille, c'est entre 10 et 14 ans que les accidents sont les plus nombreux. Si vous êtes parents, ces chiffres vous inciteront peut être à vérifier que votre enfant porte bien des protections (casque compris).

Si le nombre d'accidents diminue chez les garçons à partir de l'âge de 15 ans, on constate une recrudescence chez les femmes à partir de ce même âge et jusqu'à environ 35 ans. Mesdames, serait-ce le look des protections qui vous répugne ?

Les zones les plus exposées : les membres supérieurs

Par expérience, on se rend vite compte que les membres supérieurs sont les plus exposés en cas de chute. La plupart du temps, le réflexe est bien évidemment de tendre les bras pour se rattraper ou amortir l'impact.

Les membres supérieurs : les poignets vainqueurs

Les membres supérieurs se composent :

des poignets
des épaules
des bras
des avant-bras
des mains
des doigts.
Ils représentent près des deux-tiers des lésions (61,7%) aux membres supérieurs. Dans plus de la moitié des accidents survenus sur l'épaule, il s'agit de fractures.

Les poignets représentent à eux seuls près du tiers des lésions (31%) qui surviennent lors de la pratique, d'où l'importance de bien les protéger !

Dans près de la moitié des cas, les médecins doivent traiter une fracture et dans le tiers des cas, une contusion. Les luxations et les entorses représentent moins d'un cinquième des cas.

L'épaule, le bras et l'avant-bras sont assez exposés chez les minots qui ont le réflexe de les tendre en avant en cas de chute. Cela se termine souvent par des fractures. Le port des protections de poignet peut sérieusement réduire les risques.

Quelle que soit la tranche d'âge, les poignets sont les zones les plus exposées. Le choix de protections de poignets adéquates est donc primorial. Vous pouvez consulter notre article à ce propos dans la rubrique "santé".

Les membres inférieurs : beaucoup de contusions

Les membres inférieurs sont composent notamment :

des jambes
des genoux
des chevilles
des pieds
Ils ne représentent "que" 15,1% des blessures. 4 fois sur 10, le patineur souffrira de contusions, dans le quart des cas, de luxation ou d'entorses. Les fractures arrivent dans 15 cas sur 100 si les membres inférieurs sont touchés.

Le nombre de blessures aux membres inférieurs augmente avec l'âge des pratiquants. Cela représente un peu plus de 24% des blessures après l'âge de 20 ans. Dans le tiers des cas, il s'agit de luxations ou d'entorses.

La tête : peu touchée mais à ne pas négliger

Les blessures à la face et au crâne représentent quand même près de 11% des lésions répertoriées. Il ne faut donc pas négliger le port du casque.
Le crâne souffre de contusions 7 fois sur 10 ou de plaie ouverte 2,5 fois sur 10. Les fractures arrivent 3 fois sur 100 si le crâne est touché. Ce n'est pas si fréquent que cela, mais cela peut s'avérer infiniment plus grave qu'une fracture du poignet par exemple.

En dessous de l'âge de 10 ans, le crâne et la face sont plus sujets aux accidents. Ce sont essentiellement des contusions ou des plaies ouertes. On peut probablement émettre l'hypothèse que la motricité est moins développée chez les enfants, mais aussi que leur tête plus lourde par rapport à leur taille et donc plus dure à contrôler.

Conclusion

D'une façon général, les garçons se blessent plus gravement que les filles. Les accidents les plus graves surviennent surtout entre 0 et 14 ans. Relativisons sur un point : les sportifs réguliers sont aussi moins hospitalisés que les pratiquants loisirs, preuve qu'une pratique régulière réduit les risques de lésion grave.
Le port des protections n'est donc pas un luxe, surtout quand on débute. L'apprentissage du roller doit se faire progressivement, et si possible, avec un encadrement de qualité. La maîtrise des engins est aussi importante que de porter des protections. N'hésitez pas à prendre des cours à l'aide d'un Brevet d'Etat ou en passant dans un club. Cela vous permettra d'acquérir les bons réflexes.



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